Cet ensemble de cartes, qui fonctionne comme un test projectif, contient des mots et des images cliniquement évocateurs. Ces mots et ses images ont été choisis comme catalyseurs pour des souvenirs subconscients, des attitudes, des valeurs, des motivations ou des capacités à changer.

Quand il utilise ces cartes, le patient apprend comment apporter de l’ordre dans le chaos en définissant d’abord le problème puis en utilisant son intuition autant que des pensées réfléchies pour élaborer une solution. Cette approche multisensorielle tient compte du fait que les mécanismes mentaux ne répondent pas seulement à des entrées verbales, mais aussi aux perceptions visuelles et kinesthésiques. D’un point de vue neurologique, il est facile de remarquer qu’en activant différentes parties du cerveau en même temps (par le regard, le toucher, le mouvement et la discussion autour d’une idée), cela augmente les probabilités d’intégration psychologique. Ainsi, quand le patient utilise les cartes, il est encouragé à bouger son bras, à prendre les cartes et à les positionner, à regarder les images et à ressentir l’impact du stimulus sur l’ensemble de son corps. Tout au long de l’intervention, c’est le patient qui reste maître de l’interprétation de ses réactions, acceptant ou rejetant les idées du thérapeute. À la fin, c’est lui qui choisit ce qu’il doit faire après la séance de thérapie. Alors qu’il est toujours utile d’avoir un plan sur ce qui doit être fait pour résoudre un problème, la motivation à suivre ce plan est d’autant plus importante que les idées d’actions viennent de sentiments intérieurs personnels et de savoirs intuitifs.